Phylactère n°2
« Le grand silence que j’ai toujours entendu derrière les charivaris, je m’écartais d’eux pour mieux l’entendre. Lui seul veut dire quelque chose. Tout ce qu’on voit, tout ce qui bruit, tout se tait, mais derrière le mutisme il y a ce silence de quelqu’un qui est sur le point de parler » (Jean Grosjean, Si peu, Bayard, 2001).
Il m’a toujours semblé que la littérature, lorsqu’elle est fidèle à ses promesses, avait à voir avec ce silence essentiel. Les mots lui sont liés : ils en émanent ou ils y font retour, que sais-je ?, mais n’ont de sens que par rapport à lui.
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