Phylactère n°8
« … le sang de ces hommes, pourquoi fut-il versé, sinon pour des imaginations? Nous vivons, nous mourons pour des rapports qui n’existent que dans notre esprit, et plus souvent encore dans notre sensibilité. Nous vivons, nous mourons pour de l’invérifiable » (Henry de Montherlant, Chant funèbre pour les morts de Verdun, 1925).
Commémorer ce n’est pas verser des tombereaux de larmes sur des « victimes » mais se laisser interroger par le sens de ce qui a été vécu. Le déficit de sens qui mène à l’enlisement de 14, sommes-nous sûrs d’en être sortis ?
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